Pendant que les GAFAM licencient en masse, que l’inflation se fait sentir dans tout le pays ; une question en suspens : que se passe-t-il pour les salaires et le recrutement des cadres e, en 2022-2023 ? Muzzo mène l’enquête et voici ce qui en ressort.
1. Les salaires augmentent pour s’ajuster
En effet, selon Hellowork, les salaires continuent d’augmenter pour la fin de 2022. On atteint une augmentation qui dépasse un peu 4% pour fin 2022 et surtout en projective de 2023. La majorité des entreprises n’envisagaient pourtant pas une telle hausse. Elle était estimée à 2,5% maximum en projective de 2022, en 2021 (source : enquête Alixio).
Cependant, l’augmentation des salaires créent des tensions salariales et les secteurs les plus touchés sont l’engineering, le commerce, la distribution, la construction, le BTP et le conseil. Au cumul, ce sont 60% des entreprises françaises qui rencontrent ces difficultés.
Les postes qui posent le plus de problèmes face à la tension salariale sont les postes d’expertise et de technicité (les fonctions digitales, support et maintenance). On ajoute à cela les cadres et les managers.
De fait, il faut réellement prendre en compte cette tension dans le brief et comme levier d’attraction pour la guerre des talents : une fourchette trop basse peut vraiment porter préjudice à l’embauche des C-levels, donc.
2. Quelles sont les intentions d’embauche pour ce dernier trimestre ?
Pour entrevoir 2023, l’Apec signifie via sa dernière note de conjoncture que 62% des grandes entreprises et des eTO ont l’intention de recruter au moins un cadre. Pour les PME, ce sont 19% d’entre elles qui comptent embaucher un cadre, et 6% des TPE. Il faut noter que 6% des TPE représentent toute fois 96% des entreprises, soit 3,67 millions d’entités. Pour mieux comprendre, ce sont les PME et les TPE qui sont les plus exposées aux chocs économiques ce qui explique ces chiffres.
Les intentions d’embauche sont donc, quand même, prévues à la hausse et ne semblent pas, pour le moment, s’arrêter pour le premier trimestre de 2023. D’ailleurs, malgré un paysage économique fragilisé en France métropolitaine, l’Apec prédit, d’ici à la fin de l’année, un recrutement record de 282 000 cadres. Chiffre qui bat désormais le pic d’avant covid de 2019 (embauche de 281 300 cadres).
La question qui reste en suspens, désormais c’est : va-t-on dépasser les 300 000 cadres pour 2023 ? Pourra-t-on vous aider à trouver la perle rare pour l’année prochaine ? C’est le genre de défi qui nous anime pleinement, oui !
3. Des difficultés tout de même présentes à l’embauche.
Outre tout cet élan de projections enthousiasmantes, demeurent une question complexe : quelles sont les difficultés de l’emploi et subsistent-elles ? Et bien oui. 51% Des entreprises s’attendent à rencontrer des difficultés comme le manque de candidats, les candidatures décalées entre le post et le profil final et la guerre des talents sur les profils techniques.
Le top 3 des difficultés remontées par le rapport de l’Apec sont :
- le faible nombre de candidatures reçues (d’où l’intérêt du sourcing digne d’une chasse à l’homme, traquons les meilleurs profils !)
- le décalage entre les candidatures reçues et les profils recherchés (d’où l’intérêt de toujours bien estimer et préparer son brief)
- concurrence d’autres employeurs sur les mêmes profils (et oui, les profils de qualité sont souvent en poste, à nous d’aller les attirer avec les motifs les plus justes pour les attraper !).
En clair, avec Muzzo, même si les difficultés de l’employabilité restent sensiblement les mêmes, nous pouvons vous aider à anticiper la guerre des talents et vous approprier les experts dont vous avez besoin avec nos recruteurs qualifiés !