Recruteur Qonto
12/09/2022

Qonto a recruté un Lead Growth Engineer en 2 semaines

Qonto est une entreprise française de services financiers destinée aux entrepreneurs et aux petites entreprises (1er compte pro en ligne). Leur mission est d’aider toutes les PME et les indépendants à préserver leurs ressources les plus précieuses : leur temps, leur énergie et leur ambition. Qonto est né juillet 2017, et depuis l'équipe a atteint de grandes réalisations : leader du marché de la banque en ligne pour les PME en Europe, 250 000 entreprises clientes, +700 talents dans l’équipe et 622 M € levés.

Blogdu recrutement

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, on s’attaque à un incontournable : la Scorecard. Cet outil, popularisé en 2008 par Geoff Smart dans son livre “Who: The A Method for Hiring”, est devenu une référence, aussi bien aux États-Unis qu’en France. Et ce n’est pas un hasard : bien utilisée, la Scorecard permet de structurer les recrutements et d’en améliorer significativement la qualité.

Dans cet épisode, je vous explique comment l’utiliser efficacement — et pourquoi il est souvent judicieux d’en créer deux par poste.


Pourquoi utiliser une Scorecard ?

Les études statistiques dans le domaine des RH sont sans appel : dans les entreprises qui ne structurent pas le processus de recrutement, la performance des candidats en entretien est complètement décorrélée de leur réussite future dans l’entreprise. Autrement dit, sans méthode rigoureuse, autant jouer à pile ou face pour décider s’il faut dire oui ou non à un candidat

C’est là qu’intervient la Scorecard. Contrairement à la fiche de poste, qui s’adresse aux candidats, la Scorecard est un outil interne destiné aux recruteurs, permettant d’évaluer objectivement les profils en fonction de critères définis à l’avance.


Comment la construire ?

Concrètement, élaborer votre Scorecard revient à :

  • lister les critères éliminatoires
  • lister tous les autres critères et leur attribuer un nombre de points
  • définir le nombre de points minimum pour être admis

💡 D’après mon expérience personnelle, l’exercice porte ses fruits uniquement si toutes les parties prenantes du recrutement s’impliquent ! C’est en confrontant les points de vue sur des critères concrets que les discussions intéressantes se produisent.


Deux Scorecards pour deux objectifs distincts

Pour être vraiment efficace, je vous recommande d’avoir 2 Scorecards distinctes :

  • une première pour filtrer les CVs
  • une deuxième pour évaluer les entretiens

Pour illustrer, imaginons que je cherche à recruter un Head of Marketing.


Exemple 1 : Filtrer des CV de Head of Marketing

Critères obligatoires

  • 3 ans d’expérience en marketing B2B
  • Au moins une expérience dans une scale-up tech
  • Habite à moins de 45 minutes du bureau

Critères à points

  • Gestion d’une équipe marketing – 0 à 3 points
  • Connaissances en SEO – 0 à 3 points
  • Dernière expérience “hands-on” – 0 à 5 points
  • Bilingue anglais – 0 à 2 points
  • Expérience en HR tech – 0 à 2 points

➡️ Score maximum possible : 15 points
➡️ Score requis pour passer en entretien : 11 points

Vous disposez maintenant d’un outil pour filtrer les CV reçus. Si à ce moment-là, vous vous rendez compte que vous écartez des candidats que vous vouliez absolument rencontrer, cela signifie que vous devez faire évoluer votre Scorecard.


Exemple 2 : Évaluer un Head of Marketing en entretien

Critères à points

  • Capacité à structurer un plan marketing global (contenus, SEO, ads, automatisation, événements) – 0 à 5 points
  • Capacité à recruter son équipe méthodiquement – 0 à 4 points
  • Capacité à mettre en place et suivre des indicateurs clés (CAC, LTV, funnel de conversion) – 0 à 4 points
  • Style de management compatible avec l’entreprise – 0 à 4 points
  • Niveau de maîtrise “hands-on” (capacité à exécuter concrètement des campagnes) – 0 à 5 points
  • Motivation pour le rôle et l’entreprise – 0 à 3 points

➡️ Score maximum possible : 25 points

➡️ Score requis pour avoir une proposition d’embauche : 18 points

Votre travail n’est pas encore fini ! Dans le prochain épisode, nous verrons comment compléter votre Scorecard avec des moyens d’évaluation concrets pour chaque critère. 


Un investissement rentable

La mise en place des Scorecards dans votre entreprise nécessite un effort conséquent.

Si vous avez besoin d’exemples de Scorecards plus détaillés que ceux présentés ci-dessus, n’hésitez pas à me contacter.

En tant qu’ex-Head of Talent Acquisition, j’ai observé que la construction d’une Scorecard génère des discussions internes passionnantes. En effet, c’est un moment où le chargé de recrutement, les représentants du métier et la direction confrontent réellement leurs points de vue respectifs. C’est l’étape numéro 1 pour embaucher des talents rares.


Vous recrutez ?

Trouver le candidat idéal nécessite plusieurs dizaines d’heures de recherche et de qualification des candidats. C’est une mission complexe, chronophage, qui revient à trouver une aiguille dans une botte de foin. C’est là que nous intervenons.

Muzzo collecte les données de performance des acteurs du recrutement : nous travaillons avec 1 % des meilleurs chasseurs de têtes, triés par métier et secteur d’activité.

Le modèle : vous lancez votre mission en choisissant vos honoraires, et payez uniquement en cas de succès.

À très vite !

Bonjour à tous,

Dans cette cinquième édition du Guide en 12 Étapes pour Recruter les Meilleurs, je vous donne ma méthode pour réussir votre premier entretien avec un candidat.

Cette méthode est le fruit de nombreuses itérations – plus de 12 000 entretiens nous ont permis de créer le standard que nous vous présentons aujourd’hui.

Comme dans les épisodes précédents, le but de cet article est d’apporter plus de structure et de rationalité dans les processus de recrutement. Si vous avez la sensation que votre entretien n°1 est fait « au feeling » alors cet article est pour vous !


Les objectifs du premier entretien

Les objectifs sont les suivants :

  • Créer de la confiance avec le candidat.
  • Lui donner envie de rejoindre l’entreprise.
  • Vérifier les critères de passage à l’entretien n°2. 

Voici les grandes étapes de cet entretien, qui doit durer entre 45 minutes et 1 heure.


1. Accueil et mise en confiance

Si l’entretien est en présentiel, prenez le temps de faire visiter vos locaux. Cela semble anodin, mais c’est tellement plus sympathique que d’aller directement vers la salle d’entretien ! Il faut que le candidat puisse se projeter dans son futur environnement de travail. 

Une fois installés dans la salle, ouvrez l’entretien par une courte discussion informelle sur un sujet léger. Si vous n’avez pas d’inspiration, vous pouvez parler de la météo, du trajet fait par le candidat, de la dernière période de fêtes, vacances, voyages… Cette étape est cruciale : si vous ne mettez pas la personne à l’aise, elle risque de vous présenter une version lisse et idéalisée d’elle-même, et vous allez passer à côté des trois objectifs mentionnés plus haut. À l’inverse, créer de la confiance dès le début permettra d’avoir des échanges riches et naturels.


2. Présentations

« Je vous propose que l’on se présente chacun, l’un après l’autre. Ce qui m’intéresse, ce sont les liens logiques dans votre parcours. Pour vous faciliter la tâche, je vais commencer. »

Avec cette approche, vous mettez le candidat à l’aise en prenant la parole en premier, et vous imposez une contrainte en demandant d’expliciter les liens logiques du parcours. Exit donc la récitation d’une présentation rédigée à l’avance, et place à un peu plus d’authenticité.

Attention : lorsque vous vous présentez, vous devez parler de l’un de vos échecs. En faisant preuve d’un peu de vulnérabilité, vous créez énormément de confiance avec le candidat. À ce moment-là, il n’est pas rare d’observer que le candidat se détend : sa posture devient plus relâchée, ses traits sont moins crispés… 

Je vous recommande également de préciser au candidat qu’il a un temps imparti pour se présenter (2 à 5 minutes, à vous de choisir). Cela vous permet de juger sa capacité à être concis. S’il se lance dans une explication de 15 minutes, vous pouvez l’interrompre, par exemple en lui disant que ce sont les 6 derniers mois de son parcours qui vous intéressent le plus.


3. Vos questions pour le candidat

C’est le moment de poser les questions que vous avez préparées grâce à votre Scorecard 😉 (voir l’épisode dédié). Entre autres, ces questions devraient vous permettre d’évaluer la compatibilité du candidat avec les valeurs de votre entreprise.

Voici quelques critères que vous voudrez probablement évaluer et des exemples de questions associées :

  • Ambition : « Est-ce que vous avez une ambition particulière ? Envie de réaliser quelque chose en particulier dans votre vie ? Un job de rêve ? »
  • Humilité et envie de progresser : « Quel est votre plus gros échec ? » « Est-ce que vous faites de la veille sur votre métier ? »
  • Un hard skill particulier : si vous avez un court test technique à faire passer, c’est le bon moment. 

Autre exemple : si vous souhaitez comprendre les leviers de motivation personnels du candidat, vous pouvez lui demander s’il a des passions ou ce qu’il fait sur son temps libre. Certaines de ces informations, notamment celles sur l’ambition, sont précieuses pour la suite du processus de recrutement mais aussi pour le parcours du candidat une fois qu’il est intégré à l’entreprise.

Enfin, si certains points vous semblent illogiques ou non pertinents dans l’argumentaire du candidat, il ne faut surtout pas laisser passer !Un candidat qui ressort du premier entretien sans avoir reçu aucun challenge de votre part risque de vous ranger dans la case « environnement de travail pas stimulant ». Si vous relevez une incohérence, sautez sur l’occasion pour engager la discussion.


4. Présentation de l’entreprise et du rôle

Encore une fois, votre objectif est de motiver le candidat. Pour cela vous devez l’aider à se projeter chez vous, pour qu’il comprenne comment il pourra avoir de l’impact. Je vous recommande donc de lui expliquer :

  • Votre business model. Avec l’aide d’un dessin, assurez-vous que le candidat a compris comment la société gagne de l’argent. 
  • L’organisation des équipes en interne.
  • Sa place et son rôle dans les équipes.
  • La méthodologie de l’entreprise.
  • Les parcours de carrières possibles. Montrez-lui que le rôle peut être un véritable tremplin pour lui en vous appuyant sur le parcours d’un salarié inspirant, qu’il soit toujours dans l’entreprise ou non. 

5. Les questions du candidat

Enfin, demandez au candidat s’il a des questions. Ici, je vous invite à vous référer à l’épisode sur le call de qualification, car la même dynamique est à l’oeuvre. Vous devez être capable de répondre aux questions tout en mettant en avant les atouts de l’entreprise.

Vos réponses doivent être précises. Plus vous êtes flous, moins vous créez l’envie. Par exemple, si le candidat vous demande à quoi ressemble une journée type, évitez les réponses du type « C’est au jour le jour… ». Vous devez suffisamment connaître le métier pour aider le candidat à se projeter dans le rôle.

Continuez à demander au candidat s’il a des questions jusqu’à ce qu’il n’en ait plus ou que le temps imparti soit écoulé.


Comment mettre un terme à l’entretien en direct ?

Il est certain que vous n’aurez pas 100% de réussite à ce premier entretien. Annoncer en direct au candidat qu’il n’est pas retenu est un geste difficile, qui mérite d’être travaillé !

La bonne approche consiste à être direct, en disant par exemple :

« Malheureusement le processus va s’arrêter ici et je vais vous expliquer pourquoi. »

Ensuite, commencez par revenir sur les points positifs que vous avez relevés, puis enchaînez avec les axes d’amélioration. Soyez le plus factuel possible. Si vous partagez uniquement du ressenti, le candidat risque de refuser votre retour et la fin de l’entretien va être très désagréable.

Il faut donc fonder vos arguments sur les informations obtenues à l’étape 3. 

Par exemple, si les ambitions du candidat ne sont pas compatibles avec ce que l’entreprise peut lui offrir, cela constitue un retour factuel. De même, si vous recherchez des candidats qui sont déjà habitués à faire leur veille en lisant des livres ou des newsletters, cela constitue un retour factuel. 

Enfin, si vous estimez que le candidat n’est pas prêt aujourd’hui mais pourrait être au niveau dans le futur, ne vous fermez pas la porte ! J’ai déjà vu des candidats intégrer une société au bout de la troisième tentative, à plusieurs années d’écart. Dites alors au candidat que vous gardez son contact et qu’il pourra retenter le processus quand il se sentira prêt.


Et si le candidat est au niveau ?

C’est un moment crucial pour créer la confiance et l’envie de rejoindre la société.

Commencez par demander au candidat de vous faire ses retours sur l’entretien. Puis demandez-lui s’il est intéressé d’avoir vos retours (note : s’il répond non, c’est un très mauvais signe).

Vous devez alors expliquer ce qui s’est bien passé dans l’entretien, puis quels sont les points d’amélioration d’ici le prochain entretien. Prenez le temps d’expliquer le cadre de l’entretien suivant et ce qui est attendu de lui (sans pour autant lui donner les réponses). Si vous faites partie de l’équipe RH, dites-lui que vous allez l’accompagner jusqu’au bout de son processus de recrutement. Cette démarche peut sembler surprenante mais elle fonctionne pour deux raisons :

  • Vous vous positionnez comme l’allié du candidat : il va pouvoir s’appuyer sur vous pour réussir ses prochains entretiens. Vous créez de la confiance.
  • Le candidat va considérer votre entreprise comme un lieu qui accorde de l’importance à sa progression personnelle. Vous créez le désir.

Après l’entretien

Il ne vous reste plus qu’à noter le candidat par rapport aux critères de votre Scorecard, rédiger votre compte-rendu et le transférer au prochain interviewer. Si vous avez demandé au candidat de progresser sur certains critères, n’oubliez pas de le préciser au prochain interviewer : il devra y être particulièrement attentif.

À présent, vous n’êtes plus seulement interviewers et candidats, mais alliés dans la réussite du processus de sélection. Le plus important, quelle que soit la finalité des entretiens, est que le candidat ait appris des choses en vous rencontrant, et qu’il ait une bonne image de votre entreprise.

Si vous voulez plus de détails ou si vous avez besoin de conseils pour optimiser votre processus de recrutement, n’hésitez pas à prendre rendez-vous dans mon agenda :

À très vite !

Bonjour à tous,

Dans ce quatrième volet du Guide en 12 Étapes pour Recruter les Meilleurs, je vous partage ma méthode pour mener le premier appel avec un candidat, aussi appelé call de qualification.

En tant qu’ex-directeur du recrutement chez Theodo et CEO de Muzzo, j’ai constaté que certaines techniques commerciales sont redoutablement efficaces pour qualifier un candidat et lui donner envie de rejoindre votre entreprise. Pour que votre processus de recrutement se démarque de la concurrence, il faut donc apprendre à traiter cet appel comme une vente !


Les objectifs du call de qualification

L’objectif est double :

  • En savoir plus sur le candidat afin de lui dire (en direct) s’il continue le processus de recrutement ou pas.
  • Lui donner envie de rejoindre votre entreprise. 

Voici les grandes étapes à retenir pour cet appel, qui doit durer au maximum 30 minutes.


1. Briser la glace (2 à 5 min)

Commencez par créer un climat de confiance. Sans cela, le candidat risque d’être sur la défensive et de présenter une version lisse et idéalisée de lui-même.

Démarrez l’échange avec un sujet léger : le lieu où il vit, l’actualité, la météo ou ses dernières vacances. Un candidat à l’aise sera plus authentique et vous donnera des informations sincères sur ses motivations.

Briser la glace est un geste crucial et difficile à réussir : c’est donc celui qu’il faut travailler le plus ! Cette phase de l’entretien doit durer au minimum 2 minutes.

Avant de passer à la suite, annoncez clairement la structure de l’entretien au candidat : une première partie pour savoir ce qu’il fait et ce qu’il veut faire, puis une deuxième pour lui présenter la société.


2. Creuser le profil du candidat (10 à 15 min)

Votre premier objectif est de comprendre ce que le candidat recherche et de vérifier la cohérence de ses aspirations avec le poste à pourvoir. Les questions à lui poser sont donc : 

1. Que fait-il actuellement ? Où en est-il de son parcours professionnel ?

2. Que veut-il faire ? Quel type de fonction veut-il occuper ? Quel est l’impact qu’il veut avoir ?

3. Que veut-il apprendre ?

4. Comment se projette-t-il sur le moyen terme, par exemple d’ici 3 ans ?

5. Dans quelles autres entreprises postule-t-il en ce moment ?

6. Quel est son salaire actuel ?

La question n°3 est la plus importante, vous devez creuser le sujet à fond : quelles sont ses forces actuelles ? Sur quelles compétences veut-il progresser ? Notez ces informations précieusement : ce seront des items à explorer pendant les prochains entretiens et dans le parcours du salarié s’il est embauché par votre société.

À la question n°4, le candidat répond souvent de manière floue. Pour l’aider à préciser, vous pouvez lui demander quel poste il aimerait occuper et quel impact il aimerait avoir. Cette question doit vous permettre de juger si la vision du candidat est compatible avec ce qu’offre votre entreprise.

À la question n°5, demandez-lui de citer précisément les entreprises concernées. Un candidat pourrait rester vague et dire « je postule dans le milieu du luxe », mais postuler chez LVMH ou Vestiaire Collective sont deux choix de carrière extrêmement différents. À ce stade, vous devez vérifier que ses choix sont cohérents entre eux et cohérents avec votre société. Si vous ne comprenez pas ses choix, adoptez une attitude bienveillante et engagez la discussion pour l’aider à les prioriser.

Enfin, à la question n°6, je vous recommande de demander uniquement le salaire actuel du candidat et pas ses desiderata. En effet, c’est votre responsabilité en tant qu’employeur de construire une grille de salaire qui soit cohérente avec le marché, la concurrence, et le reste de votre politique de rémunération.

Au regard de toutes ces questions, si les aspirations du candidat sont trop éloignées du poste proposé, vous devez le lui dire dès maintenant et mettre fin à l’entretien : vous gagnerez du temps et lui aussi.


3. Présenter votre entreprise (5 à 10 min)

Paradoxalement, pour bien présenter votre entreprise, il faut… ne pas la présenter ! C’est ce que les commerciaux aguerris appellent l’art de ne pas pitcher, c’est-à-dire de vendre sans donner l’impression de vendre. 

Une approche qui fonctionne bien consiste à demander au candidat s’il a des questions, puis à personnaliser la présentation de la société en fonction de sa réponse :

  • Si le candidat cherche un environnement structuré pour progresser, mettre en avant les formations et le coaching interne.
  • S’il valorise la cohésion d’équipe, parler des événements internes et de la culture d’entreprise.
  • S’il veut un impact significatif, souligner la mission de l’entreprise et ses projets majeurs.

Pour réussir cette étape, la préparation est clé : réfléchissez aux arguments qui rendent votre société attractive et tournez-les sous tous les angles possibles : impact, sens, démarcation par rapport à la concurrence, culture d’entreprise, potentiel d’apprentissage, opportunités de carrière…


4. Le Closing : obtenir un engagement verbal (1 min)

Le Closing est le graal du commercial. Réussir à « closer » votre candidat consiste à lui faire verbaliser qu’il est motivé. Pour y arriver : 

❌ La phrase à bannir : « Nous aimerions que tu continues le process. »

✅ Lui poser la question : « Qu’est-ce qu’on fait ? »

Cette question, un peu abrupte, peut déstabiliser. Dans ce cas, explicitez en demandant clairement « Est-ce que tu veux que l’on continue le processus de recrutement ? ». 

Si vous obtenez une réponse molle du type « Ça ne dérange pas trop », il faut challenger :

« Notre processus est exigeant : nous cherchons des personnes réellement motivées. Si tu n’es pas certain de vouloir aller plus loin, ce n’est pas pertinent de poursuivre. »

Encore une fois, si sa motivation est trop faible, mettez fin à l’entretien en expliquant que tout le monde gagne ainsi du temps.


5. Planifier la suite (2 min)

Ne doutez pas : vous êtes toujours en concurrence avec d’autres employeurs potentiels.

Si le candidat est motivé, il faut immédiatement planifier les étapes suivantes. Dégainez l’agenda de vos collaborateurs et fixez l’ensemble des entretiens sous deux semaines, afin de maintenir son engagement et d’optimiser le taux d’acceptation d’une éventuelle proposition.

Point important, et qui paraît contre-intuitif : fixez immédiatement un rendez-vous pour la proposition d’embauche, en précisant au candidat que chaque entretien est éliminatoire. Et pour qu’il puisse s’organiser, communiquez tout de suite sur le délai qu’il aura pour répondre à cette éventuelle proposition d’embauche.


6. « On se voit la semaine prochaine »

Vous êtes arrivé au terme du call de qualification. Si tout s’est bien passé, votre candidat a envie de s’engager pleinement dans le processus de recrutement !

Dernier point important : pensez à consigner toutes les informations recueillies dans votre ATS. Les ambitions, les sphères de progression, le salaire actuel sont autant d’informations clés pour la suite des entretiens et pour le parcours du candidat après son embauche.


Si vous voulez plus de détails ou si vous avez besoin de conseils pour optimiser votre processus de recrutement, écrivez-moi directement ou prenez rendez-vous dans mon agenda :

À très vite !

Bonjour à tous,

En tant qu’ex-directeur du recrutement du groupe Theodo, mon rôle était clair : transformer les ambitions de la Direction en un plan de recrutement réaliste, atteignable et aligné sur les objectifs business.

Voici comment je m’y prenais.


Étape 1 : Relier les recrutements aux objectifs business

Commencez par poser cette question à votre CEO :

“Ces recrutements permettront-ils de réaliser l’objectif de chiffre d’affaires de l’année prochaine ?”

Pour y répondre, il vous faut modéliser avec votre Direction l’évolution de l’équipe mois par mois, afin de vérifier la compatibilité avec les objectifs chiffrés de l’entreprise. L’exercice est plus ou moins difficile selon votre modèle économique.

⚠️ Spoiler Alert, bien souvent la réponse à la question est non !

Il vous faudra alors ajuster les paramètres de votre plan :

  • Les dates d’arrivée des nouveaux collaborateurs
  • Le nombre de recrutements
  • Les départs déjà prévus
  • Les départs probables

NB : si vous souhaitez recevoir un exemple de capacity model, écrivez-nous sur contact@muzzo.io. 


Étape 2 : Vérifier la capacité de livraison interne

Un plan n’a de valeur que s’il est réalisable. Vérifiez donc que vous savez répondre aux questions suivantes :

  • Qui recrute quels profils ? Chaque recruteur de l’équipe doit avoir des objectifs clairs et compatibles avec son expertise.
  • Combien de recrutements chaque recruteur peut-il livrer par mois ? Préférez une approche détaillée à un calcul de moyennes. En effet, il est peu probable que tous les recruteurs de l’équipe aient le même rythme.

Étape 3 : Mobiliser des leviers externes si nécessaire

Si vos ressources internes sont insuffisantes, activez des solutions alternatives. Par exemple :

  • Pour des profils juniors : développer vos partenariats avec les écoles.
  • Pour des profils rares ou C-level : collaborer avec des cabinets de recrutement spécialisés. Ne cherchez plus, les meilleurs sont sur Muzzo ! (Oui, je suis un peu biaisé 😄)
  • Pour booster votre visibilité : travailler la marque employeur et investir dans les job boards. Attention : cela peut générer un surplus de candidatures hors cible qui consomme du temps de traitement.

En fonction des leviers choisis, vous devriez pouvoir déterminer le budget qui vous permettra de réussir votre année. Et c’est là que les choses se corsent : dans 99% des cas, la Direction prévoit un budget insuffisant pour atteindre les objectifs.

Pour le bien de tous, vous devez être en mesure de jouer votre rôle de Business Partner, de challenger des objectifs irréalisables, et de les rendre possibles à atteindre grâce à des recommandations pertinentes.

Les discussions à cette étape sont difficiles et cruciales. Si vous souhaitez échanger à ce sujet et préparer votre argumentaire, n’hésitez pas à me contacter. 


À ce stade, vous avez gagné la confiance des dirigeants !

En effet, un plan de recrutement précis offre deux bénéfices majeurs :

  1. Les dirigeants sont confiants : les embauches se feront dans les temps et permettront d’atteindre les objectifs.
  2. L’entreprise économise à long terme : un investissement sur le recrutement réduit le besoin de renforcer vos équipes avec des freelances et des agences externes, souvent coûteux. C’est d’ailleurs un argument à mettre en avant pour vous assurer un budget suffisant !

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Vendredi 10 novembre 2023 nous célébrons la journée mondiale des stagiaires !

Le monde du travail évolue sans cesse et les stagiaires jouent un rôle essentiel dans cette dynamique.

La Journée mondiale des stagiaires est l’occasion parfaite pour mettre en lumière leur contribution précieuse et pour parler des défis qu’ils rencontrent quotidiennement.

Dans cet article, nous allons aborder plusieurs aspects de cette journée spéciale et donner quelques conseils pour aider les stagiaires à prospérer dans le domaine du recrutement.

Qu’est-ce que la Journée Mondiale des Stagiaires ?

Chaque année, la Journée Mondiale des Stagiaires célèbre et reconnaît l’apport inestimable des stagiaires dans divers secteurs d’activité, y compris le recrutement.

Les entreprises sont encouragées à organiser des événements et des manifestations pour marquer cette journée.

L’objectif principal de cette journée est d’éveiller davantage la conscience sur l’importance des stages pour aider les jeunes talents à développer leurs compétences et à préparer leur avenir professionnel.

Les stagiaires dans l’univers du recrutement

Les stages dans le domaine du recrutement permettent aux étudiants et diplômés d’acquérir une expérience professionnelle précieuse et de développer leurs compétences. Ils jouent un rôle crucial dans la croissance du secteur en apportant de nouvelles idées, perspectives et énergie.

Les stagiaires contribuent au développement des programmes de recrutement, à la création de campagnes marketing innovantes, à l’analyse des données et aux processus d’amélioration continus. Ils assistent également les consultants expérimentés dans le sourcing, le filtrage et le suivi des candidats potentiels pour les différents postes.

Le double avantage des stages en recrutement

En plus de fournir une expérience inestimable aux stagiaires eux-mêmes, les entreprises de recrutement tirent également parti des stages. Ces jeunes talents apportent passion et motivation, ainsi qu’une compréhension approfondie des technologies numériques et des réseaux sociaux.

De nombreuses entreprises ont mis en place des programmes de formation et de mentorat spécifiques les stagiaires pour optimiser leur contribution et les préparer à intégrer efficacement le marché du travail.

Lutter contre les abus des stages non rémunérés et les fausses promesses

Parmi les objectifs de la Journée Mondiale des Stagiaires figure également la lutte contre les abus des stages non rémunérés et les fausses promesses qui nuisent autant à la réputation du secteur qu’à celle des stagiaires eux-mêmes.

Certains employeurs profitent parfois du désir des jeunes talents à acquérir une expérience pour les exploiter et ne pas leur offrir une rémunération appropriée. Des organismes gouvernementaux et non-gouvernementaux travaillent pour réglementer et encadrer les stages afin de protéger les droits des stagiaires et d’assurer un environnement de travail équitable.

Des mesures pour favoriser l’égalité des chances

Pour garantir que les stages sont accessibles à tous, indépendamment de leurs revenus économiques ou de leur milieu social, plusieurs initiatives ont été mises en place :

  • Programmes de subvention pour soutenir financièrement les stagiaires ayant des difficultés économiques.
  • Mise en place de normes minimales en matière de rémunération et d’avantages pour les stagiaires.
  • Awareness campaigns on the importance of paid internships and equal opportunities for all candidates.
  • Création de réseaux de stagiaires pour partager les informations sur les meilleures opportunités de stage et les pratiques de travail équitables.

Conseils pour réussir son stage dans le recrutement

Enfin, voici quelques conseils pour profiter au mieux de son stage dans le domaine du recrutement :

  1. Se fixer des objectifs précis : Avant de commencer un stage, il est essentiel de déterminer clairement quels sont vos attentes et objectifs professionnels. Cela vous aidera à choisir le bon stage et à maximiser votre expérience.
  2. Se montrer proactif : Montrez votre motivation et votre engagement en prenant l’initiative dès le début de votre stage. Soyez prêt à participer aux discussions, poser des questions et proposer des idées.
  3. Établir un réseau professionnel : Profitez de l’occasion pour élargir votre réseau professionnel et créer des relations durables avec vos collègues, clients et partenaires.
  4. Apprendre des experts : Entourez-vous d’experts du secteur et demandez-leur conseil pour vous améliorer en tant que futur professionnel du recrutement.
  5. S’adapter et être flexible : La capacité à s’adapter rapidement aux différentes tâches et responsabilités est une compétence clé pour réussir dans le monde du recrutement. Restez ouvert aux changements et apprenez à gérer les imprévus.

La Journée Mondiale des Stagiaires offre une occasion unique de mettre en lumière les défis que rencontrent les jeunes talents dans leur parcours professionnel et de célébrer leur contribution essentielle au monde du recrutement. Les entreprises, organisations et individus sont encouragés à rendre hommage à ces futurs leaders et à soutenir leur développement professionnel.

Dans le domaine du recrutement, il est vital de savoir comment trouver les meilleurs candidats pour un poste ou une mission.

De nos jours, la plupart des professionnels des ressources humaines utilisent internet pour détecter les profils idéaux pour leur organisation.

Face à cette immensité d’informations, la recherche booléenne devient un instrument précieux pour affiner et cibler les résultats. Dans cet article, nous vous invitons à découvrir comment utiliser cette technique pour optimiser votre processus de recrutement.

Qu’est-ce que la recherche booléenne ?

La recherche booléenne tire son nom de George Boole, un mathématicien et logicien britannique du 19ème siècle. Il a inventé l’algèbre de Boole qui permet de représenter les relations logiques entre les concepts. La recherche booléenne consiste donc en l’utilisation d’opérateurs logiques pour raffiner et filtrer les résultats lors d’une recherche sur internet.

Cela signifie qu’en utilisant ces opérateurs prévus à cet effet dans vos recherches, vous optimiserez et élargirez les possibilités pour retrouver des informations concernant les candidats potentiels. Voici quelques exemples d’opérateurs les plus couramment employés :

  • AND : permet de réduire les résultats en combinant deux critères ou plus dans une recherche ;
  • OR : élargit les résultats en incluant plusieurs termes qui peuvent ou non apparaître sur une même page ;
  • NOT : permet d’exclure certains termes de la recherche pour affiner les résultats ;
  •  » «  : entre guillemets, permet de rechercher une expression exacte ;
  • ( ) : parenthèses, permet de regrouper des expressions et de définir l’ordre de priorité dans une recherche.

Comment utiliser la recherche booléenne pour le recrutement ?

Maintenant que vous connaissez les principaux opérateurs de la recherche booléenne, il est temps de les appliquer à votre processus de sourcing de candidats.

Voici quelques astuces pour en tirer le meilleur parti :

Établissez une liste de mots-clés pertinents pour le poste

Identifiez les compétences, qualités ou expériences clés qui sont indispensables pour réussir dans le poste à pourvoir.

Par exemple, si vous cherchez un développeur web, vous pouvez dresser une liste contenant des termes tels que « développeur », « programmeur », « JavaScript », « PHP », etc.

Combinez les opérateurs booléens pour affiner les résultats

Utilisez les opérateurs AND, OR et NOT pour créer des combinaisons pertinentes avec vos mots-clés. En reprenant notre exemple de développeur web, vous pourriez rechercher :

  • « développeur web » « Paris » AND « Javascript » AND « PHP » -intitle: »profiles » -inurl: »dir/  » site:fr.linkedin.com/in/ OR site:fr.linkedin.com/pub/ : pour cibler les profils possédant ces compétences précises en développement web ;
  • (« développeur web » OR « programmeur ») AND NOT Java : si vous ne voulez pas de candidats ayant une compétence en Java.

Ciblez des sites spécialisés ou généralistes

Les moteurs de recherche tels que Google permettent d’appliquer la recherche booléenne directement dans leur barre de recherche. Vous pouvez également utiliser cet outil sur des plateformes spécifiques comme LinkedIn, Viadeo ou encore des sites d’offres d’emploi et forums.

Quelques conseils supplémentaires pour optimiser votre recherche boolean

Adaptez vos mots-clés selon la langue ou le pays

Pensez à varier vos termes de recherche en fonction de la langue du candidat. Par exemple, pour un développeur web français, vous utiliserez « développeur » et « web », tandis qu’en anglais il faudra employer « developer » et « web ». De plus, certaines compagnies ont des terminologies spécifiques pour désigner un métier ou une compétence, pensez donc à inclure ces variantes également.

Précisez les lieux de travail potentiels dans la recherche

Si vous cherchez à recruter localement, il peut être utile d’ajouter le nom de la ville ou de la région à vos critères de recherche. Par exemple :

  • « développeur web » AND (JavaScript OR PHP) AND Paris : pour trouver des développeurs web compétents en JavaScript ou PHP, résidant à Paris.

Ne négligez pas les profils atypiques

Bien que la recherche booléenne permette de cibler très précisément les compétences souhaitées, il est également important d’ouvrir vos critères de sélection à des candidats ayant des parcours professionnels plus divers.

Certains profils atypiques peuvent apporter un regard neuf et enrichissant pour votre entreprise.

La recherche booléenne constitue une méthode puissante pour affiner vos recherches en ligne dans le cadre du recrutement.

En combinant judicieusement mots-clés et opérateurs logiques, vous maximisez vos chances de trouver les candidats idéaux pour répondre à vos besoins et contribuer positivement à la croissance de votre organisation.

Alors, n’hésitez plus à intégrer cette technique à votre stratégie de sourcing !