Il semblerait que de nouvelles tendances, incluant la participation active des IA, arrivent sur le marché. Elles s’intensifient et le recrutement semble impacté par celles-ci. D’ailleurs, les tech s’amusent avec un nouveau joujou sorti le week-end dernier : Chat GPT. Tu ne sais pas ce que c’est et tout ce que cela peut créer ? Accroche ta ceinture, on va t’expliquer !
Au regard du dernier rapport de l’Apec à ce sujet sorti cette année, l’utilisation de l’IA dans le recrutement est aujourd’hui un pré-requis. Jusqu’ici, rien de nouveau si on pense “sourcing”, “messages automatiques” et “requêtes booléennes” sur Linkedin, par exemple. Cependant, il est évident que les outils d’automatisation ne permettent pas un remplacement de l’hiring management, des services RH, des recruteurs et de l’expertise des chasseurs de tête.
Eux seuls savent identifier le matching avec la culture de l’entreprise, les valeurs, le matching adéquat avec la marque employeur promue, le leadership ou encore la valeur opérationnelle compte tenu des objectifs fixés.
IA et assistance automatique pour gagner du temps.
Quand on sait que 80% du temps du recrutement est alloué au sourcing et seulement 10% aux tâches administratives et les 10% restants aux entretiens, ne peut-on pas penser à une meilleure utilisation des intelligences artificielles ? Si en effet des tâches comme le tri des CV, la recherche de candidats, la mise en relation, la présélection ou la rédaction des messages personnalisés prennent de la bande passante, pourquoi ne pas continuer de se faire assister avec davantage de précision ?
Jusqu’ici, le rapport de l’Apec mettait en évidence que les solutions développées pour le recrutement sont essentiellement des outils de matching ou encore des chatbots. Ils servent en effet à rapprocher les profils les plus adaptés aux besoins des chasseurs et recruteurs. Pourtant, il semblerait que les IA présentent des limites dans les compétences analysées et les type de recrutements concernés par celles-ci.
Mais cela, c’était avant la sortie d’un nouvel outil, développé par OpenIA, une start-up californienne qui s’est mise en mission de devenir le nouvel Akinator à spectre très large en terme de réponse.
ChatGPT, le nouvel outil de rédaction qui prend de l’ampleur.
Un véritable révolution qui a explosé sur les réseaux sociaux, notamment Twitter auprès des profils tech qui se sont emparés de ce nouveau joujou d’intelligence bien rodée. Ce nouvel outil, le logiciel qui change le game de demain : c’est ChatGPT ! Ce robot informatique, particulièrement performant, est capable de produire des textes étonnamment aboutis et cohérents, suivant le style qu’on veut lui conférer.
En fait, c’est réellement sans limite : vous pouvez aller du poème au rap, à la recette de cuisine, en passant par le discours politique ou la dissertation scientifique, voire l’article de presse et la comptine pour enfant.
L’IA, bébé d’Elon Musk, est si entraînée qu’elle présente les principes de constructions littéraires comme l’introduction, la thèse, l’antithèse et la conclusion. Ses données sont chiffrées, ses arguments clairs bien que parfois soumis à des biais évidents. Il n’est pas encore au point sur des sujets comme l’inclusion, le racisme et l’immigration par exemple.
Mais serait-il pertinent pour donner des réponses à des problématiques précises ?
C’est ce qu’il s’est passé avec les techs qui se sont emparés de l’IA. Les réponses, bluffantes de pertinences, résolvent des bugs ou orientent la façon de rédiger un bout de code quand la tâche est parfois difficile. On peut alors penser qu’avec un tel outil, certaines démarches du recrutement peuvent être largement assistés afin de gagner du temps.
Une rédaction intelligente pour les messages d’approches ?
Une rédaction de message d’approche pertinente ? Une panne d’inspiration ? Le profil est-il si complexe qu’on a besoin d’aide pour le contacter ? Un outil comme ChatGPT peut devenir, dans le futur, un assistant de tâches potentielles !
Selon les experts sur la question de l’intelligence artificielle dans le recrutement, interrogés par l’Apec, la tendance pour 2023 de ces outils est vue à la hausse. Cependant pour eux, il ne s’agira pas de tomber dans la facilité mais bien une complémentarité supérieure face à un rôle pluriel grandissant des recruteurs.
Finalement, le constat est assez clair pour ces connaisseurs des fonctions du recrutement : même avec davantage d’assistance intelligentes, nous ne pourrons pas nous décorréler d’un avis humain. Matures pas assez, elles présentent des biais que l’on doit absolument fact-checker pour la sélection finale des candidats. L’IA, pour le moment, doit permettre surtout sur des tâches automatisables et laisser la main à l’humain aux tâches à valeurs ajoutées.
L’IA prend davantage de marge, donc, mais ne nous remplacera pas de suite… Du moins, pas pour le moment.